Le corps sans vie d’un suspect de peste pulmonaire a été inhumé à Anjanahary, hier. Huit malades ont été admis à l’hôpital le même jour, à Antananarivo. La peste est loin d’être maîtrisée. Le huitième cadavre suspect de peste à Antananarivo-ville, a été mis en terre à la fosse commune d’Anjanahary, en fin d’après-midi, hier. En provenance de Manandriana, dans le district d’Avaradrano, il est décédé en chemin pour se procurer des soins dans un grand hôpital d’Antananarivo, le jour même. « Les signes cliniques nous ont amenés à dire qu’il s’agit d’une peste pulmonaire. Il aurait présenté de la fièvre, des toux avec des crachats striés de sang, de la douleur thoracique. Le test de diagnostic rapide (TDR) l’a confirmée », indique une source concordante. Ni ce cas, ni celui de l’adolescente décédée à Ilafy et enterrée à Ambohimailala, mardi, ne sont encore indiqués dans les dernières statistiques du ministère de la Santé publique, affichées hier à 11 heures 30. Par contre, deux décès enregistrés dans le district d’Atsimondrano, ainsi qu’à Tsiroanomandidy, entre le 3 et le 4 octobre, ont été soulevés. En outre, on a constaté la hausse du nombre de malades admis aux formations sanitaires d’Antananarivo-ville, hier. Six au centre hosptalier Soavinandriana et deux au centre hospitalier anti-peste à Ambohimiandra (CHAPA). Entre le 3 et le 4 octobre, trente-cinq cas suspects vivants ont été répertoriés dans six districts, dont quinze à Antananarivo-ville, treize à Toamasina I, trois à Ambohidratrimo, selon encore les données du ministère concerné. Propagation Le ministère de la Santé publique voit d’un bon œil cette hausse du nombre de malades admis dans les hôpitaux. « […]