Ils seront au moins un millier de personnes à se rendre à Moroni pour en finir avec Azali Assoumani. Après tant d’appels à l’endroit du régime en place, la diaspora décide de passer à la vitesse supérieure: se rendre sur place et déloger Azali et son équipe par tous les moyens. C’est en tout cas parmi les points discutés hier samedi lors du congrès réunissant à Lyon toutes les coordinations de France du mouvement contre la dictature.
Une liste de volontaires est ouverte pour la circonstance. Plusieurs personnes s’y sont inscrites lors de la manifestation de cet après-midi à la place de la République de Paris. Cette délégation qui sera composée essentiellement de binationaux devra se retrouver à Moroni dans quelques semaines. Deux, selon l’annonce officielle.
Le choix de la double nationalité est motivé par des raisons de sécurité. En cas d’arrestation de ces personnes à Moroni, les autorités françaises qui seront tenues informées par avance de cette opération par voie de presse, auront la latitude d’intervenir pour tenter de sortir du pétrin leurs compatriotes. Si l’annonce a été longuement applaudie, elle ressemble de plus en plus à une guerre psychologique. Et c’est de bonne guerre…
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