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Université des Comores : Les Étudiants menacent de manifester

Les étudiants de l’Université des Comores se préparent à agir face à une situation universitaire de plus en plus critique. En l’absence de solution à la grève illimitée des enseignants et du personnel, ils ont annoncé la possibilité de tenir une marche pacifique le lundi 22 juillet prochain. Cette décision fait suite à une série de rencontres infructueuses avec les autorités universitaires et politiques du pays.

Depuis le début de la grève, les étudiants se considèrent comme les principales victimes, confrontés à des situations très complexes. « La majorité ne sait pas s’ils ont validé l’année ou non », a expliqué Akram Alhadhur, secrétaire général adjoint de la coopérative de la faculté des sciences, lors d’un entretien avec Al-watwan. Les incertitudes concernant la validation des années académiques et l’impossibilité de poursuivre les inscriptions ont plongé les étudiants dans une profonde inquiétude.

Le 15 juillet, date à laquelle les étudiants espéraient une solution, est passée sans résolution. Ils ont alors fixé une nouvelle échéance au 20 juillet pour annoncer les modalités de leurs réactions. Akram Alhadhur a souligné que des rencontres avaient eu lieu avec des responsables de l’administration centrale de l’Udc et le conseiller politique du directeur de cabinet du président de la République. Cependant, ces discussions n’ont pas permis de débloquer la situation.

Un appel a été lancé aux étudiants pour qu’ils se mobilisent et participent à la marche pacifique prévue. « Nous ne savons pas encore quand nous pourrons reprendre les examens pour valider l’année », a déclaré Alhadhur, insistant sur la nécessité pour les étudiants de s’identifier afin d’éviter toute participation de personnes non étudiantes.

Les étudiants vivent majoritairement en dehors de Moroni, et beaucoup d’entre eux suivent des formations techniques temporaires ailleurs. Cette crise les contraint à rester à Moroni, attendant désespérément la reprise des examens de deuxième session. Une étudiante de la faculté de droit, sous couvert d’anonymat, a exprimé son désarroi face au silence du gouvernement concernant les impayés, qui continuent de perturber l’année universitaire actuelle et menacent la prochaine rentrée.


IBM

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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