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Une soirée de gala à Moroni sous le signe de l’espoir et du génie comorien

Sous les lumières feutrées du Retaj, l’émotion a pris le pas sur la simple formalité. Ce samedi 11 octobre, la Fondation Hazi Haki a tenu son grand gala caritatif en faveur de l’équipe de robotique Imara, appelée à représenter les Comores au First Global Challenge au Panama. Une soirée vibrante, pleine de fierté et d’énergie, où la jeunesse comorienne a prouvé qu’elle pouvait rêver grand… et réussir.

Le chef de l’État, Azali Assoumani, entouré du ministre des Télécommunications Oumouri Mmadi Hassani et du ministre de l’Intérieur Mohamed Ahmed Assoumani, a salué l’initiative et la détermination de ces jeunes. « Ce gala n’est pas seulement une levée de fonds, c’est une levée d’espérance », a-t-il lancé, invitant les institutions et la diaspora à soutenir cette génération tournée vers l’innovation et le savoir.

La soirée a été marquée par la projection inspirante d’une interview du prix Nobel de chimie Omar M. Yaghi, symbole du pouvoir de la science pour transformer des destins. Un message clair : tout enfant, quelle que soit son origine, peut atteindre les sommets par le travail et la persévérance.

Les interventions se sont succédé, à commencer par celle de Mohamed Said Abdallah Mchangama, président de la Fondation, rappelant que « l’équipe Imara incarne un pays pauvre, mais riche d’intelligence et de volonté ». Haina Keke, présidente de l’Ong, a exprimé son émotion face au parcours des jeunes, tandis que la jeune Hachimia Mzembaba a enflammé la salle par un discours porteur d’avenir : « Si un enfant comorien me voit aller au Panama, il saura qu’il peut, lui aussi, accomplir des merveilles ».

À la fin de la soirée, la fierté était à son comble : 1 871 000 francs comoriens ont été collectés, dépassant largement l’objectif fixé. Une preuve éclatante que la jeunesse comorienne, soutenue par ses aînés, peut illuminer l’avenir du pays.

IBM

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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