C’est ce qu’affirme le quotidien indépendant qui a publié une photo de manifestants à l’appui. Alors que le chef de l’État et ses collaborateurs se trouvaient à l’île d’Anjouan la semaine dernière, le quotidien Al-fajr a titré dans son édition du mardi 20 octobre qu’Azali Assoumani dont le mandat jusqu’en 2024 (à l’issue des élections de mars 2019) est contesté, a essuyé des manifestations de la part des pro-2021. S’il n’en demeure pas moins vrai que le chef de l’État est régulièrement décrié et hué, la manifestation évoquée par Al-fajr n’avait pas lieu. L’image publiée en Une est celle d’une ancienne manifestation qui, il faut le souligner, interpelle Azali sur son devoir de remettre les clés de Beit-Salam à l’île d’Anjouan à partir de 2021, conformément à l’Accord cadre de Fomboni. Jusqu’à l’heure que nous écrivions ces lignes, le canard indépendant n’avait pas encore présenté des excuses à ses lecteurs.
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