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Un garde-côte arrêté après avoir tiré sur une passagère de Kwassa à Anjouan

This handout picture released by French Gendarmerie on October 19, 2009 shows illegal immigrants being intercepted at sea by a French Gendarmerie, on May 6, 2009. France is strengthening its border controls against illegal immigrants sailing on fishing boat, locally known as "kwassa-kwassa" -- wooden-hulled boats with outboard motors made in the Comoros -- trying to reach Mayotte, which has a stronger economy. AFP PHOTO / GENDARMERIE NATIONALE

 

Le Procureur de la République près le Tribunal de Mutsamudu, Mohamed Abdallah, a annoncé mardi 23 avril l’arrestation d’un agent de la garde-côte impliqué dans un incident de tir sur une passagère mohelienne. L’incident s’est produit dimanche 20 avril 2024, vers 16 heures, lors d’une tentative d’interception de cinq vedettes de pêche naviguant vers l’île de Mayotte.

Madame Nadia Mohamed, 29 ans, originaire d’Itsamia à Moheli, a été grièvement blessée et admise en urgence à l’hôpital de Hombo. Selon les premières informations, l’agent a ouvert le feu pour stopper les embarcations, dont les passeurs refusaient d’obtempérer. La victime, qui se trouvait à bord d’une de ces vedettes, a été touchée lors des tirs de sommation de l’agent.

Prise en charge immédiatement par les services d’urgence, Madame Mohamed a subi une intervention chirurgicale le soir même. D’après son médecin traitant, son état de santé est maintenant stable et elle ne court plus aucun danger.

Le Procureur Abdallah a exprimé sa ferme condamnation de cet acte, qu’il qualifie de démesuré et inégalé, et a assuré que l’agent responsable est actuellement détenu à la Brigade de recherches de Mutsamudu pour une enquête approfondie. La suite des procédures judiciaires et militaires suivra, conformément à la loi, pour répondre de cet acte grave.

La famille de la victime et la population comorienne ont été informées de ces développements, et le parquet de Mutsamudu veille à ce que justice soit rendue dans cette affaire délicate.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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