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Thuram visé par une plainte déposée aujourd’hui à Paris : l’influenceur comorien risque gros

Le vent tourne pour l’influenceur comorien Soule Mahmoud, plus connu sous le nom de Thuram. Une plainte a été déposée ce vendredi à Paris pour des faits d’une extrême gravité : des menaces proférées à l’encontre d’un professeur, Lassala, sur fond de discrimination liée à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre.

Selon des sources proches du dossier, les menaces auraient été conditionnées, une circonstance qui alourdit considérablement les faits aux yeux de la justice française.

L’article 222-18 du Code pénal punit les menaces de mort ou de violences lorsqu’elles sont accompagnées d’un ordre ou d’une condition. Mais ce qui rend cette affaire explosive, c’est la nature discriminatoire du motif : l’orientation sexuelle de la victime aurait été explicitement visée.

Dans ce cas, la peine encourue est de jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende. Si l’enquête confirme ces faits, Thuram pourrait se retrouver face à un procès pénal lourd de conséquences.

Au-delà du volet pénal, la situation administrative de Thuram complique encore son cas. D’après nos informations, l’influenceur résiderait en situation irrégulière sur le territoire français, à Marseille, où il exercerait une activité dans la restauration.

En cas de convocation par les forces de l’ordre, un contrôle de sa situation pourrait entraîner une OQTF (obligation de quitter le territoire français), voire une expulsion immédiate si la justice estime que sa présence constitue une menace pour l’ordre public.

Sur les réseaux sociaux, Thuram s’était fait connaître pour ses vidéos virales et ses prises de parole controversées. Mais cette plainte pourrait bien marquer un tournant. La justice semble déterminée à faire tomber l’impunité de certains influenceurs qui dépassent les limites fixées par la loi.

Le professeur visé par les menaces a, selon nos informations, fourni des éléments probants au soutien de sa plainte. Une enquête pourrait s’ouvrir rapidement, avec une audition de Thuram à la clé.

Misbah Said

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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