Malgré l’expiration de leur contrat avec Western Energy East Africa Ltd, une compagnie pétrolière, les Comores semblent déterminées à le renouveler. Cette situation suscite des interrogations, car la société, qui détient les droits d’exploitation des blocs 38, 39 et 40, n’a pas fait preuve d’activité significative. Depuis 2015, deux lettres de mise en demeure ont été envoyées à Western Energy sans résultat tangible.
L’Assemblée de l’Union a inscrit à l’ordre du jour de sa session extraordinaire l’approbation d’un contrat pétrolier, qui serait en réalité une reconduction du contrat avec Western Energy. Cette décision intervient malgré l’absence d’informations sur les forages exploratoires promis entre 2022 et 2025 pour confirmer l’existence et le volume des hydrocarbures.
Ces éléments laissent penser à une possible corruption dans ce dossier. En effet, pourquoi renouveler un contrat avec une entreprise qui n’a pas respecté ses engagements précédents ? Pourquoi ne pas chercher d’autres partenaires potentiels ? Ces questions restent sans réponse, alimentant les soupçons de malversations.
ANTUF Chaharane
Il n’est pas recommandé de résilier un contrat pétrolier pour la simple raison qu’une échéance n’a pas été respectée.Faire le contraire rend difficile l’attrait de nouveaux investisseurs. Cela est particulièrement vrai dans des zones où il n’est pas prouvé que des hydrocarbures s’y trouvent en abondance .
Cependant, dans ce cas précis, je me garderai de parler de corruption n’ayant aucun élément pour le prouver, mais je me rangerai du côté de ceux qui m’émettrait pas un avis favorable pour le renouvellement du contrat d’une société qui a obtenu une licence gratuitement ou presque, et qui depuis, n’attend que d’autres fassent le boulot à sa place , pour voir sa licence dans le cas d’une découverte dans la zone, prendre de la valeur pour la vendre et empocher des milliards avec zéro investissement ou le coût de la démarche pour garder sa licence valide.