Les nominations pleuvent depuis le début de son mandat, Azali n’a cessé de choyer la capitale d’Anjouan. Leur offrant une place de choix dans la gestion de son appareil étatique. Il compte sur cette complicité avec la ville chef-lieu de l’île pour faire passer la pilule en douce.
Cette dernière a fait le choix de s’allier au régime en place au détriment du soutien indéfectible qu’elle devrait louer à l’endroit de Sambi. L’échec de l’île morte du 17 mars dernier, le condamne à perpétuité tout comme les autres prisonniers politiques de Mutsamudu.
Azali peut se réjouir d’avoir gagné son pari en écartant définitivement son opposant direct Sambi et de son parti Juwa. Il faut être stupide et sot pour croire à une quelconque mesure de clémence d’Azali à l’endroit de Sambi. Le gouvernement d’Azali a lâché quelques miettes pour arriver à ses fins.
Honte à ces mutsamudiens qui ont enterré vivant un des leurs. Les Anjouanais vous observent. Vous pouvez dire adieu à la politique. Vous êtes disqualifiés par votre traîtrise. Les Anjouanais n’ont pas encore dit leur dernier mot à l’endroit du putschiste.
Pourquoi selon vous Azali a tout fait pour avoir à ses côtés Abdou Miroidi, Djanfar Salim alias Sarkozy, Nourdine Midiladji… ? Il sait que ces gens-là n’ont jamais misé sur l’intérêt général de notre île. Ce sont des mercenaires. Ils ne pensent qu’à leur propre intérêt. La dignité de notre île leur importe peu.
Comme par hasard ces mêmes personnes étaient proches du régime Bacar.
Halidi Ibrahim Farid
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