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Présidentielles 2019: le grand déballage..

Contribution :Jamais dans l’histoire politique Comorienne une élection présidentielle n’a suscité autant d’enthousiasme. A la dernière ligne droite, certains ont cru bon de se suppléer au cas où tandis que d’autres découvrent à 70 ans qu’ils sont utiles pour sauver le monde avant que le ciel ne tombe sur la tête.

Après les exercices de styles, plusieurs autocars pour le dépôts d’une candidature, le mandatement pour d’autre, le dépôt meeting, le dépôt buffet, la tournée dans les cimetières de mémoire avant dépôt, il y a les touts derniers et les retardataires.

De tous ces candidats trois se distinguent en s’installant avant l’heure dans le costume de Président. A commencer par le sortant qui a démultiplié ses voyages avant ses congés au cas on ne sait jamais il ne serait pas réélu. L’autre l’indéboulonnable candidat Elarif qui défend les Comoriens en difficultés ici et là et le troisième Karihila qui après avoir parcouru 5 pays en Asie a fait un escale de 48h à Paris, avant de rejoindre Moroni le temps de déposer sa candidature.

De tout cela une chose marque cette élection longtemps contestée. Il y a unanimité pour la nouvelle constitution tant décriée.

La bonne nouvelle vient de Beit Salami. Les élections seront démocratiques et et le chef de l’état envisage même la possibilité d’être battu.

Tout a commencé par une consultation de la direction des statistiques sur les présidentielles. Il apparaîtrait que le chef de l’état serait en tête au premier tour mais serait battu au second tour. Les dignitaires du régime présents s’attendaient à ce que le président les rassure sur une fraude massive.

Le chef de l’état leur aurait fait part que ce qui lui ferait mal c’est d’être battu par le candidat de JUWA ou Karihila. Le premier parce que leur retour va sacrifier l’intérêt national au profit de règlement de compte le second parce qu’il prouverait qu’il était l’homme indispensable au parti crc. Pour tout les autres c’est comme ça une élection ne dégage qu’un gagnant.

« Regardez les résultats de 2016. Aux présidentielles la crc devait totaliser les voix de Karihila et Maoulana. Or, Karihila seul a eu plus de 1000 voix que moi. Le gouvernement sortant à inversé les résultats éliminant les 2 premiers ceux du crc et rdc pour placer l’updc et le gouverneur actuel. » C’est d’ailleurs une des raisons qui ont conduit à la dissolution de la cour constitutionnelle.

C’est alors qu’ils se sont mis à réfléchir sur le comment éliminer les 2 candidats incriminés. L’idée de libérer Mohamed Ali Soilihi pour se porter candidat afin d’ empêcher un vote massif dans le Hamahamet et Dimani et démultiplier les candidats dans l’Itsandra et Moroni.

De cette manière, l’émiettement de l’électorat les éliminera, et il émergera un candidat dont on peut battre sinon concevable s’il l’emporte.

C’est alors que Msaidie est chargé de la mission de convaincre Mamadou et Hassan Hamadi de se présenter aux présidentielles et que Soilihi Mohamed a été rappelé pour barrer la route à Moroni.

Reste à attendre la promulgation de la liste définitive des candidats pour pouvoir aborder en toute serainete. Peu importe, dore et déjà, certains veulent ternir cette campagne dur des futilités qui n’ont rien à voir avec des programmes de programme.
Certes certaines choses restent secrètes de part les secteurs concernés. À l’exemple de l’affaire Apache ou de la présence du commandant de la FCD à l’ambassade de France en octobre 1995.

Savez-vous qu’à l’heure où Apache était encerclé Azali était sur un bloc opératoire parce que blessé par un obus de mortier tiré sur sa voiture ? Savez vous qu’à l’heure où Apache était exposé sur le capot de la voiture Azali était sous anestie générale donc incapable de donner un ordre ?

De la même manière je suis confiant que les 2 hommes connaissent toute la vérité sur toutes ces affaires militaires et comme dans toute profession il y a des vérités qui restent professionnelles. C’est la raison pour laquelle ces genres de débat doivent rester interne car je suis persuadé si la vérité devait être publique d’autres corporations devront eux aussi rendre des comptes convaincu que pour les 2 cas cités, ni l’un ni l’autre des candidats ne pourra se faire prévaloir plus patriotique que l’autre.

Il reste que les élections seront sécurisées. La signature de la convention avec l’oif donne droit à la communauté internationale de superviser et de contrôler le bon déroulement des élections.

La supercherie de certains candidats incapables de respecter la parole donnée soit par conférence soit à l’intérieur de leur formation dans les cas de primaires, ne sont que des leurres pour faire perdre de temps sur notre temps de comparaison des programmes dès lors cette cuvée nous donne des candidats de hauts niveaux et d’expérience.

En attendant le grand débat, deux personnalités sortent d’ors et déjà gagnantes. Il s’agit d’Ibrahim Halidi, ancien premier ministre et ancien candidat à la présidence. Unioniste de conviction, il a participé sans se compromettre aux assises, au référendum et aujourd’hui candidat au poste de gouverneur sur l’île d’Anjouan.

Le choix de la mouvance étant porté sur Anis, il est libre de ses choix et se positionne quelque soit le résultat comme l’un des hommes forts de l’après-élection que ca soit en sa qualité de gouverneur ou ministre quelque soit le candidat élu. Encore faut-il savoir préserver son avance.

Voilà chers amis ce que je retiens de la fin des dépôts de candidatures.

Mohamed chanfiou

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