
Moroni traverse une crise majeure de gestion des déchets, aggravée par un retard dans le ramassage et l’intensification des activités commerciales pendant le ramadan. Depuis le début du mois sacré, les ordures s’amoncellent partout dans la ville. Initialement regroupées à des points précis, elles jonchent désormais trottoirs et rues, notamment à Magudju et au petit marché du sud.
La pluie de mardi a empiré la situation : les déchets, transformés en boue glissante, compliquent la circulation. « Il n’y a pas de poubelles, alors je jette mes déchets par terre », avoue un vendeur du marché Volo-volo. Pourtant, certains commerçants estiment que ce problème relève de la mairie.
Abdallah, responsable municipal des déchets, pointe un retard de paiement ayant empêché l’approvisionnement en carburant des camions. « Dès aujourd’hui, nous reprenons le ramassage quotidien », assure-t-il. Il promet aussi des efforts supplémentaires pour maintenir la ville propre, rappelant que certaines équipes ont même travaillé le jour de l’Aïd par le passé.
Mais en attendant, Moroni étouffe sous les ordures, et les habitants s’interrogent : cette crise sera-t-elle réellement résolue dans les prochaines heures ?
IBM
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