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Mohamed Lachocho, mécanicien perd la vie en marchant sur un câble électrique

Dans la nuit du 30 décembre 2023, une tragédie a frappé la ville de Maluzini, sur la grande artère menant à Ikoni. Deux jeunes hommes à bord d’un véhicule tout-terrain ont violemment percuté un poteau électrique en béton, entraînant la rupture du câble à haute tension (HT).

Le choc frontal a choqué les riverains, réveillant l’ensemble du quartier. L’excès de vitesse des deux conducteurs a provoqué l’effondrement du poteau électrique, suscitant l’intervention immédiate des services de secours. Les deux jeunes hommes, grièvement blessés, ont été évacués vers les urgences pour des soins intensifs.

L’incident a engendré stupeur et interrogations parmi les habitants. Des spéculations sur les causes de l’accident ont émergé, allant de l’excès de vitesse à la conduite en état d’ébriété. La foule s’est rassemblée autour du lieu de l’accident, cherchant des réponses à cette nuit tragique.

Au cœur de cette tragédie se trouvait Mohamed Youssouf Lachocho, un homme bien connu approchant la quarantaine. Héritier du surnom « Lachocho » de son père, il partageait également la même passion mécanique. Propriétaire du célèbre garage situé à SAGC, il était un expert dans la réparation des groupes électrogènes, des écrous, et des systèmes de freinage.

Le destin a pris un tournant inattendu ce 30 décembre. Habituellement dévoué à son travail, Lachocho avait quitté son garage plus tôt pour rendre visite à sa mère avant de rentrer chez lui à Maluzini. La coïncidence tragique l’a conduit sur les lieux de l’accident, où il a malheureusement marché sur une ligne à haute tension pendant une manœuvre de rétablissement de l’électricité.

Les témoins ont rapporté que Mohamed Youssouf Lachocho a été pris de convulsions en quelques secondes, gisant sans vie sur le sol. Les questions se multiplient quant à la sécurité des opérations de la société d’électricité (SONELEC) dans la zone. Pourquoi l’électricité a-t-elle été rétablie alors que des câbles à haute tension étaient encore au sol ? Quelles sont les procédures d’urgence à suivre en de telles circonstances ?


Misbah Saïd

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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