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Mbibodju : Un collège rénové par les Chinois, récupéré par l’État, laissant les élèves sans établissement

 

 

À Mbibodju, le collège rural récemment rénové par la société chinoise China Geo-Engineering Corporation (Cgc) pour offrir un cadre éducatif amélioré se retrouve aujourd’hui entre les mains de la sécurité civile, privant ainsi les élèves d’un lieu de scolarité. Après la fin des travaux de réhabilitation de la route nationale entre Mitsudjé et Fumbuni, pour lesquels Cgc avait temporairement utilisé les locaux, les bâtiments scolaires auraient dû être rendus aux élèves. Cependant, les autorités ont décidé de les attribuer à la Direction générale de la sécurité civile, provoquant l’indignation des parents et des enseignants.

Initialement, le contrat signé avec la société chinoise prévoyait non seulement la réhabilitation du collège, mais aussi la prise en charge de la scolarité des élèves pendant les travaux, ainsi qu’une sécurisation des lieux avec une clôture. Une promesse qui a été tenue par Cgc, mais sans aboutissement éducatif pour les enfants de Mbibodju, désormais privés d’établissement. Malgré les engagements initiaux, l’État a décidé de détourner cet espace scolaire, installant la sécurité civile dans les bâtiments rénovés.

Pour les parents, cette décision est incompréhensible. « Privilégier les locaux pour la sécurité civile au lieu de l’éducation de nos enfants est inadmissible », s’indigne un parent, rappelant que de nombreux enfants issus des écoles primaires de la sous-région espéraient poursuivre leur scolarité dans ce collège. L’ancien directeur de l’établissement, Ahamada Ali Abdou, exprime également son amertume face à ce choix, soulignant l’ampleur des espoirs déçus pour les élèves et leurs familles.

Malgré les justifications de la Direction générale de la sécurité civile, qui évoque la nécessité de « sécuriser les lieux » face aux risques de vol, cette réaffectation questionne sérieusement l’engagement des autorités envers l’enseignement public et les besoins croissants d’infrastructures scolaires dans la

région.

Saïd Hassan Oumouri 

 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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