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Madagascar : la Génération Z appelle à la paralysie totale du pays pour accélérer le départ du président Rajoelina

Antananarivo, 12 octobre 2025 — La contestation prend un nouveau tournant dans la capitale malgache. Alors que la tension ne cesse de monter depuis la mutinerie de l’armée et le basculement politique de ces derniers jours, les manifestants, emmenés par le mouvement Gen Z Madagascar et plusieurs figures de l’opposition, appellent à une fermeture générale des bureaux, écoles et institutions dès ce lundi. Objectif affiché : accentuer la pression sur le président Andry Rajoelina et obtenir sa démission immédiate.

Selon les organisateurs, il ne s’agit plus de simples marches de protestation. Les manifestants prévoient désormais de se rendre dans chaque ministère afin de convaincre les fonctionnaires de rejoindre le mouvement sur la place du 13-Mai, haut lieu symbolique des luttes politiques malgaches. Cette stratégie vise à paralyser l’administration publique pour forcer un changement de régime et ouvrir la voie à de nouvelles réformes institutionnelles.

De son côté, Alban Rakotoarisoa, conseiller municipal d’opposition plus connu sous le nom de Bàba, a lancé un ultimatum clair : les députés ont 48 heures pour destituer le président de la République. Faute de quoi, a-t-il averti, « le peuple se chargera lui-même de dissoudre l’Assemblée nationale ».

Cet appel à la désobéissance générale témoigne d’une radicalisation du mouvement citoyen, né d’une génération connectée, instruite et déterminée à mettre fin à ce qu’elle qualifie de « dérive autoritaire ». La situation reste tendue à Antananarivo, où la Gendarmerie a récemment affirmé se ranger du côté du peuple, appelant à une transition pacifique.

Lundi s’annonce donc comme une journée décisive : Madagascar pourrait connaître l’un des plus grands blocages civils de son histoire récente, dans une mobilisation inédite mêlant jeunesse, syndicats, et figures politiques d’opposition.

Mzé Mbaba

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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