
Décidée et communiquée à l’issue du Conseil des ministres du
concerne les personnes poursuivies et condamnées pour des délits
mineurs. Selon le procureur général, Mohamed Soilihi Djaé, un
recensement des détenus est engagé depuis samedi afin de déterminer le
nombre exact des détenus qui peuvent bénéficier de cette mesure.
La lutte contre la propagation du Covid-19 dans le pays se poursuit.
La semaine dernière, après le Conseil des ministres, le porte-parole du
gouvernement a annoncé la mise en liberté de plusieurs détenus pour
désengorger les prisons du pays afin d’éviter une forte contamination en
milieu carcéral. Une mesure qui s’aligne sur celles déjà prises pour
bloquer la propagation du virus.
Cette mesure qui consiste à désengorger la Maison d’arrêt de Moroni concerne les personnes poursuivies et condamnées pour des délits mineurs. Quant aux personnes placées en détention provisoire, cette
mesure ne les concerne pas, car elles doivent attendre leurs jugements.
Selon le ministre de la Justice, Mohamed Housseine Djamalilaili, tout
est mis en place pour engager la procédure en ce début de semaine. «Tous les détenus ayant purgé 50¨% de leurs peines peuvent bénéficier de
cette mesure sauf les personnes condamnées pour crime ou agression
sexuelle».
Cette mesure a mobilisé le parquet qui travaille sans relâche afin de
faire en sorte qu’elle soit effective dans les plus brefs délais. Selon
le procureur général, Mohamed Soilihi Djaé, un recensement des détenus est engagé depuis samedi afin de déterminer le nombre exact des détenus qui peuvent bénéficier de cette mesure. «Actuellement, la Maison d’arrêt de Moroni comptabilise 203 détenus, l’idéal serait de libérer 50% de la population carcérale pour ainsi obtenir la distanciation sociale d’un
mettre recommandé pour mieux lutter contre la propagation du virus
Covid-19 et par conséquent protéger les détenus».
Pour le procureur général, ce ratio de 50% reste hypothétique, «mais
tout sera clair, une fois le recensement des détenus achevé et nous pouvons déterminer le nombre exacte des personnes qui vont bénéficier de cette mesure». Pour Ndzuani et Mwali, «si la mesure sera prise, ce n’est pas pour le moment». Mais tout laisse croire à désengorgement dans
les trois prisons du pays.
Mariata Moussa/ Alwatwan
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