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L’opposition appelle à un grand rassemblement le 26 mai

Le Front commun des forces vives comoriennes conteste toujours la nouvelle Constitution qui a permis à Azali Assoumani de rester au pouvoir jusqu’en 2024 au moins. Il soutient en effet que le régime « dictatorial » incarné par le colonel Azali depuis 2016 doit prendre fin ce mercredi 26 mai 2021. C’est pour cette raison que les membres de l’opposition appellent les Comoriens à un rassemblement populaire le 26 mai prochain à Moroni pour un récapitulatif des actions menées par le régime actuel pendant 5 ans de pouvoir et de réclamer l’application de l’Accord-cadre de Fomboni.

Le Front commun des forces vives annonce les actions à mener contre le président Azali et son gouvernement. Sur la base de l’Accord cadre de Fomboni, l’opposition attend que le chef de l’État passe le flambeau ce mercredi 26 mai. Lors de cette conférence de presse tenue à Moroni le 22 mai, Mohamed Abdou Soimadou, membre du Front commun défend que l’opposition « n’a pas participé » au scrutin présidentiel organisé en 2019 par le gouvernement actuel. « On nous a offert une opportunité pour reprendre le pouvoir et on ne voulait pas la rater…Les Comoriens attendaient impatiemment ce jour (26 mai 2021) pour se libérer du putschiste dictateur Azali Assoumani ».

« Pour éviter que la population continue de vivre sous le régime dictatorial », l’opposition dit poursuivre la lutte sur des voies démocratiques et diplomatiques jusqu’au départ du « dictateur sanguinaire ». « On n’accomplit pas ce qu’on croit être juste par des moyens injustes. C’est notre pays à tous. Chacun a sa part de responsabilité. Ce 26 mai 2021, le gouvernement attend faire un bilan de son mandant. Nous ne comptons pas contraindre cet événement mais qu’ils ne viennent pas empêcher le nôtre », soutient Youssouf Mohamed Boina, ancien candidat à l’élection gubernatoriale de Ngazidja.

Les conférenciers ont annoncé que la préfecture de Moroni sera avisée ce lundi 24 mai du rassemblement censé avoir lieu le 26 pour, disent-ils, faire le bilan de 5 années du régime et réfléchir sur les moyens de le déloger. « La réussite de cette manœuvre dépend de la manière dont les Comoriens vont prendre l’événement qu’on a prévu d’organiser le 26 mai prochain. Car le changement viendra de nous mais pas de ceux qui sont privés de leur liberté, tels que l’ancien raïs Sambi, Mohamed Ali Soilihi et Salami. L’heure de défendre la démocratie à sonné », ajoute-t-il.

Kamal Gamal / LGDC

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1 commentaire sur L’opposition appelle à un grand rassemblement le 26 mai

  1. Tenez bon, tenons bon. Il n’est pas facile de vouloir parler sous un régime dont l’abus est son ADN. La dictature azlienne touche le fond. Son fameux 2 ème anniversaire, sans un premier, marque la volonté du pouvoir de faire taire toute voix dissonante et exprime une peur à une contestation populaire pouvant lui déborder. Aussi, l’amateurisme politique des CRCistes entraine le régime à une auto destruction. Priver un peuple, en souffrance, de la liberté de penser, de croire et de s’exprimer c’est le pousser à l’insurrection. Aujourd’hui Azali et ses moutons ventriotes déploient les forces armées contre tout rassemblement dicté par le désir d’interroger l’avenir, de croire à une solution et de la partager au plus grand nombre. Il nous est d’une grande urgence patriotique de se mobiliser contre ces vassaux de la FrançAfrique animés de la seule ambition de ventre le pays contre un pouvoir corrompu et à vie. Le silence et la passivité du citoyen face à la dictature Azaliste, nous rapprocheront, inévitablement, de KIM-JON-UN et non d’un ideal état de droit. Ali Soilih disait, face à l’occupation illégale de Mayotte, qu’en l’absence d’une force armée en capacité de libérer l’Île soeur, il faudrait ne plus jamais passer une journée sans parler de cette agression du colon Français. Je suis persuadé que si les réseaux sociaux existaient Mongozi aurait invité le peuple à un commentaire quotidien sur l’occupation illégale de Mayotte. Je propose que l’on dresse un bilan de tous les crimes commis par cette dictature, avec illustration, le partager sur les réseaux sociaux avec une mise à hebdomadaire. Ce qui serait un hommage pour celles et ceux privés de liberté sans aucune forme de procès, les victimes d’enlèvements, de déportation, de torture, d’humiliation et d’assassinat et ce jusqu’à ce que le peuple retrouve sa souveraineté: Le respect du choix des scrutins et d’une constitution qui serait issu de la volonté du peuple. Un homme une voix

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