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Les jeunes ruraux au cœur du développement : lancement officiel du projet Force-Jeunes

À Moroni, le ministère de l’Agriculture et de la Pêche a réuni ce mardi 21 octobre les principaux acteurs du développement pour le tout premier comité national de pilotage du projet « Formation et renforcement des capacités entrepreneuriales des jeunes ruraux (Force-Jeunes) ». Ce programme ambitieux, financé par le Fonds international de développement agricole (FIDA) à hauteur de 9,31 millions d’euros, s’inscrit dans une dynamique nationale visant à renforcer l’emploi et l’autonomie des jeunes dans les zones rurales.

D’une durée de sept ans, ce projet entre dans le cadre de la politique nationale de l’emploi et de l’initiative « Un jeune, un emploi », tout en s’alignant sur les orientations du Plan Comores émergent (PCE). L’objectif est clair : améliorer l’accès des jeunes à des emplois décents et stimuler l’entrepreneuriat dans les secteurs agricoles, halieutiques et d’élevage. Entré en vigueur le 17 septembre 2024, Force-Jeunes a officiellement démarré le 16 avril 2025 et se poursuivra jusqu’en 2031.

Le programme entend toucher 6 000 jeunes ruraux, dont 50 % de femmes, représentant environ 4 000 ménages et 20 700 bénéficiaires directs. À terme, 4 450 jeunes seront formés, dont 3 250 en entrepreneuriat et 1 200 en emplois salariés professionnels. Trois structures d’incubation, une par île, verront le jour afin d’accompagner les jeunes dans la mise en œuvre de 3 450 plans d’affaires, soutenus par un système de Business Coaching.

« Le projet Force-Jeunes est un levier de transformation économique inclusive », a déclaré Tadjidine Ben Ahmed, secrétaire général du ministère, réaffirmant l’engagement du gouvernement. De son côté, Said Hachim Fouad, coordonnateur du projet, a précisé que le dispositif ciblera aussi bien les 15-17 ans en formation professionnelle que les 18-35 ans désireux de se lancer dans l’entrepreneuriat.

IBM

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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