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Les Comores figurent parmi les destinations les moins visitées du monde

L’image présente une liste des dix pays les moins visités au monde, classés selon le nombre de visiteurs par an. Les Comores occupent la neuvième position avec 45 000 visiteurs. Malgré cette position, il semblerait qu’il n’y ait pas de politique claire et ambitieuse en matière de tourisme pour les Comores. Les billets d’avion pour s’y rendre sont chers, ce qui constitue une barrière significative pour les potentiels touristes, y compris la diaspora comorienne.

La diaspora comorienne pourrait être une source de visiteurs bien plus importante. Cependant, il est souvent perçu que l’État les considère plus comme une source de revenus — des « vaches à lait » — sans pour autant développer une stratégie optimisée pour maximiser cet apport. La solution ne réside pas uniquement dans l’accroissement du nombre de visiteurs, mais aussi dans l’amélioration de la qualité de leur expérience, ce qui pourrait se traduire par une augmentation des revenus touristiques.

Une des stratégies pourrait être de réduire les coûts des billets d’avion, possiblement par des subventions ou des partenariats avec les compagnies aériennes. En outre, un système de parrainage géré par la diaspora pourrait être instauré, offrant des avantages aux parrains et aux touristes, comme des réductions sur les hébergements, les transports ou les activités culturelles. Cela créerait un cercle vertueux incitant la diaspora à promouvoir activement le tourisme dans leur pays d’origine.

Pour transformer la métaphore de la « vache à lait » en une histoire de succès, les Comores doivent repenser leur approche du tourisme. Une politique de tourisme réfléchie et bien exécutée pourrait non seulement augmenter le nombre de visiteurs, mais aussi améliorer l’image du pays à l’échelle internationale, enrichir l’expérience touristique et, par ricochet, renforcer l’économie nationale.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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