Selon Abdoulandhum Ahamada, journaliste chez Al-Fajr, malgré l’importation de 1600 tonnes de riz en provenance du Japon, le riz ordinaire reste introuvable sur les marchés, surtout à Ngazidja.
Omardine Mohamed, chef commercial de l’Onicor, a confirmé cette pénurie, attribuant la situation aux festivités de grand mariage qui ont lieu entre juillet et août. Ces célébrations entraînent une forte demande en riz, dépassant l’offre disponible.
Des cargaisons de riz sont attendues en août, mais cela suffira-t-il à résoudre le problème ? Le chef commercial de l’Onicor semble confiant, mais la population reste sceptique. La libéralisation du marché du riz est envisagée, mais cela résoudra-t-il vraiment la crise ou ne fera-t-il qu’aggraver la situation ?
Cette situation récurrente soulève des questions sur la gestion des ressources alimentaires par l’État. Malgré les promesses de résolution, le même scénario se répète chaque année ou tous les six mois. Pourtant, les responsables de cette situation aspirent à être réélus. C’est un véritable scandale qui met en lumière l’incapacité de l’État à répondre aux besoins fondamentaux de sa population.
ANTUF Chaharane
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