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Le parti Ushé met en garde contre les discussions sur l’entrée de Mayotte dans la Commission de l’océan Indien

 

À l’approche de la réunion de la Commission de l’océan Indien (COI), prévue le 24 avril à Madagascar, le parti Ushé et son président, le constitutionnaliste médiatique comorien Rafsandjani, expriment de vives inquiétudes quant à l’un des points à l’ordre du jour : l’éventuelle admission de Mayotte en tant que membre à part entière de cette organisation régionale.

Dans un communiqué vidéo largement partagé sur les réseaux sociaux, Rafsandjani a mis en garde les autorités comoriennes et l’ensemble de la population contre toute ouverture aux discussions qui pourraient légitimer cette perspective. Selon lui, si l’État comorien participe à ces débats sans s’y opposer clairement, cela équivaudrait à reconnaître implicitement que Mayotte ne fait plus partie de  l’Union des Comores.

Il rappelle que la Commission de l’océan Indien est une organisation internationale qui n’admet comme membres que des États souverains. Or, insiste-t-il, Mayotte n’est pas un État, mais une île comorienne occupée, selon la Constitution comorienne qui considère l’archipel comme indivisible. Il souligne que l’État comorien représente déjà Mayotte dans toutes les instances internationales légitimes, y compris à la COI.

Rafsandjani alerte également sur le manque de sensibilisation des jeunes de 15 à 25 ans à cette problématique, qu’il considère pourtant comme une pierre angulaire du combat national comorien. Il appelle les acteurs politiques, les médias et la société civile à renforcer les efforts de sensibilisation pour rappeler que la question de Mayotte reste une priorité nationale, au cœur de la souveraineté comorienne.

Le parti Ushé exhorte donc le gouvernement à affirmer avec fermeté la position historique des Comores lors de cette rencontre, et à ne pas céder à une quelconque forme de reconnaissance de l’intégration de Mayotte dans une instance internationale sans le consentement et la représentation exclusive de l’État comorien.

Said Hassan Oumouri

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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