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Le FMI épingle l’État comorien pour sa gestion chaotique du budget

 

Les Comores sont confrontées à d’importants défis en matière de gestion des finances publiques, selon un rapport récent du Fonds Monétaire International (FMI). Ce dernier met en lumière plusieurs problématiques clés, soulignant notamment le manque de transparence et de crédibilité budgétaire dans l’archipel. L’évaluation par le FMI révèle des insuffisances critiques dans le contrôle de l’exécution du budget et dans la gestion des risques, ainsi qu’une absence notable de diffusion publique des rapports de suivi budgétaire.

Les recommandations du FMI insistent sur l’importance d’améliorer l’efficacité et la transparence du processus budgétaire, appelant à des réformes approfondies pour surmonter ces défis. Le rapport pointe du doigt le retard des Comores par rapport à d’autres nations en matière de transparence budgétaire, mettant en évidence l’urgence de mesures significatives pour améliorer cette situation.

Encadré par la loi des opérations financières de l’État, révisée en 2012, le système de gestion des finances publiques aux Comores affiche un score préoccupant en matière de transparence, d’éthique, de responsabilité et de corruption du secteur public, bien en dessous de la moyenne africaine. Ce constat appelle à une révision profonde des pratiques actuelles pour garantir une gestion plus transparente et responsable des finances publiques.

Le rapport évoque également le faible score du pays en matière de participation citoyenne au processus budgétaire. La publication d’un budget citoyen en 2023 pourrait cependant marquer un pas vers l’amélioration de la transparence budgétaire et de l’engagement citoyen.

Face à ces constats, les Comores se trouvent à un moment critique, nécessitant l’adoption de réformes profondes en matière de gestion financière publique pour assurer un développement durable de l’archipel. L’engagement envers une plus grande transparence et responsabilité est crucial pour regagner la confiance des citoyens et des institutions internationales, ouvrant la voie à un avenir plus stable et prospère pour les Comores.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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