
La CNDHL ( Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés) s’emploie à faire respecter les droits des détenus aux Comores.
Une équipe de la CNDHL a reçu hier, vendredi 30 avril 2021, Monsieur Ahmed Abou Inssa, fils aîné de Monsieur Inssa Mohamed alias Bobocha lequel a confirmé avoir bien rendu visite le même jour à celui-ci à son lieu de détention.
Conformément à la loi, toute personne détenue est en droit de recevoir des visites d’un membre de sa famille.
La CNDHL veille au respect de cette disposition fondamentale consacrée par la constitution et les lois comoriennes ainsi que les traités et chartes internationaux en la matière ratifiée par l’Union des Comores.
Toute personne, quelle que soit la raison de sa détention, mérite un traitement digne conformément à la résolution 43/173 de l’Assemblée Générale des Nations unies adoptée le 9 décembre 1988 et la Déclaration de Kampala du 21 juillet 1997, sur les conditions de détention dans les prisons en Afrique.
Après plusieurs jours de travail, la CNDHL a demandé et obtenu des autorités judiciaires le permis de communiquer pour permettre à Monsieur Ahmed Abou Inssa, fils de Bobocha de voir son père .
La CNDHL poursuit ses diligences et actions afin de faire respecter les droits de tout détenu aux Comores.
La CNDHL ne dérogera pas à ses missions premières de veille et de protection des droits fondamentaux de tout citoyen.
CNDHL
Comme nombreux, j’ai suivi la video du fils de BOBOCHA suite à la visite rendue à son père. Je reste persuadé qu’il a tout dit sans le dire. Lorsqu’il dit que son père est bien mais malade, on peut tout comprendre sauf qu’il ne va pas bien. Le fils avait-il peur de tout dire? Certainement que pour préserver le reste de son père, il s’est auto censuré. A travers cette visite, SITTOU a voulu démontrer qu’elle bosse et par ricochet dégager le régime de ses responsabilités cruelles. Aussi, le fils dit ne pas s’immisser des éléments de droits qu’il ignore. Ce qui voudrait dire que le doute subsiste quant au respect du droit aux conditions relatives à la détentions de son père. D’ailleurs, il a insisté sur le fait que l’avocat de son père n’ait toujours pas eu droit de visiter son client. Ce qui caractérise une entrave aux droits de BOBOCHA. Une entrave qui certainement peut cacher d’autres mais dont le fils n’ait oser faire mention. Le fils a fini la vidéo avec un air hagard et un sourire paradoxale. S’il ne veut pas que ses petits frères et soeurs aillent rendre visite à leur pères c’est pour les épargner de l’état insupportable de BOBOCHA. Alors SITTOU, plus de bavardages inutiles. Certes vous êtes nommée par le régime mais le bien de tous et non pour le sale boulot dont vous briller avec diversion pour la dictature.