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Le droit de vote, maladroit, des chefs des villages

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Le droit de vote accordé aux chefs des villages et des quartiers continue à faire couler et de l’encre et de la salive. Des partis politiques dénoncent une « manœuvre grossière du pouvoir ». C’est ce qu’a indiqué un communiqué publié, mardi à Moroni.

Des formations politiques invitent les acteurs politiques et de la société civile à un rassemblement ce jeudi, au foyer des femmes de Moroni, pour manifester leur détermination à faire front contre ce droit de vote accordé « maladroitement » aux chefs des villages et des quartiers dans les conseils municipaux.

Il n’est pas question que les chefs des villages et des quartiers, nommés par le ministère de l’Intérieur, élisent les maires. C’est la position défendue par plusieurs partis et leaders politiques qui appellent à un rassemblement ce jeudi pour dénoncer ce droit qu’ils qualifient de « maladroit ».

Il s’agit d’une « manœuvre grossière du pouvoir », selon les termes du communiqué dont les signataires sont, entre autres, Moroni Ya Lewo Na Maoudou d’Ali Mzé, le PEC, Juwa, l’Alliance pour le progrès et le développement d’Anjouan et Aboubacar Ben Allaoui (Mohéli) ainsi que Mohamed Hamadi Karidji de Mbéni.

Ces derniers appellent les « candidats aux municipales, les formations politiques, la société civile et tous les démocrates à défendre les fondements de la démocratie et à faire front afin de faire échec à ces manœuvres visant à soustraire de la république sa règle fondamentale qui est le suffrage universel ».

Selon le décret pris début mars par le président Ikililou Dhoinine, les chefs des villages et des quartiers sont membres de droit du conseil municipal. Ce décret leur octroie le droit de vote au même titre que les conseillers municipaux élus au suffrage universel.

Notons que l’élection du maire et de ses adjoints et la séance d’installation du conseil communal devraient intervenir au plus tard le samedi 21 mars. Le code électoral stipule qu’elles interviennent dans les quinze (15) jours suivant l’annonce des résultats définitifs de l’élection communale.

 

A.A.Hamdi

LGDC

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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