L’histoire semble se répéter dans les îles Comores, avec une population qui, frappée d’amnésie, soutient les mêmes figures politiques responsables de leur dégradation de vie. Malgré l’impunité flagrante et le vol de fonds publics, les mêmes leaders sont constamment remis en place. Azali à Ngazidja et Fazul à Mohéli en sont des exemples flagrants, tout comme la nomination de Chamssidine à Anjouan.
Aujourd’hui, Mohéli semble prête à répéter ce cycle autodestructeur. Des rumeurs circulent sur une probable candidature de Mohamed Ali Saïd, ancien gouverneur de Mohéli, pour les prochaines élections. L’homme, connu pour avoir contribué à la dégradation de Mohéli, est présenté par certains médias comme un choix positif, notamment par les journalistes de Mohéli matin.
Ces mêmes personnes qui déplorent l’état du pays sont souvent les premières à rejeter les nouvelles candidatures et à soutenir leurs oppresseurs. Cette situation s’explique par l’attrait de la fanfare électorale, l’influence des notables locaux et la distribution de quelques billets.
Ce cycle, tragiquement répété dans les îles, est une danse suicidaire qui menace le futur politique des Comores. L’anticipation de Mohéli pour le poste du gouverneur est un indicateur de cette tendance inquiétante.
ANTUF chaharane
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