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Le carburant toxique de la SCH a complètement détruit le moteur de la société de distribution d’eau : vont-ils encore continuer à nier ?

 

Un nouveau rebondissement dans le scandale du carburant toxique aux Comores vient d’éclater : la Société Nationale de l’Eau des Comores (SONEDE) a annoncé que l’un de ses moteurs essentiels a été totalement détruit à cause du carburant distribué par la Société Comorienne des Hydrocarbures (SCH). Cette panne massive prive désormais plusieurs quartiers de Moroni d’accès à l’eau, aggravant encore une crise qui affecte déjà des centaines de conducteurs ayant signalé des défaillances mécaniques après avoir fait le plein.

 

Depuis plusieurs semaines, des automobilistes dénoncent un carburant de mauvaise qualité qui aurait endommagé leurs véhicules. Certains se sont regroupés pour porter plainte contre la SCH, exigeant des compensations pour les moteurs cassés et les réparations coûteuses. Malgré ces nombreuses alertes, la SCH a toujours nié toute responsabilité, affirmant que son carburant respectait les normes internationales.

Mais cette fois-ci, c’est une infrastructure publique vitale qui subit les conséquences directes de ce carburant jugé toxique. L’un des moteurs principaux de la SONEDE est hors service, empêchant ainsi la distribution d’eau dans plusieurs zones de la capitale. Cette situation catastrophique pousse désormais les autorités et la population à exiger des explications claires et des mesures immédiates.

 

Jusqu’ici, la SCH a tenté de calmer la situation par une conférence de presse, où elle a affirmé être prête à soumettre son carburant à des tests par un laboratoire indépendant. Une initiative jugée tardive et opportuniste par les citoyens, qui s’interrogent : Pourquoi attendre que les infrastructures essentielles du pays soient touchées pour agir ?

Désormais, la pression monte : la destruction du moteur de la SONEDE montre que ce problème ne se limite pas aux véhicules privés, mais affecte toute l’économie et le quotidien des Comoriens. Cette crise risque d’entraîner des répercussions graves sur la confiance accordée à la SCH et sur la gestion des hydrocarbures dans le pays.

Face à ce désastre, un groupe d’automobilistes victimes du carburant défectueux a déposé une plainte officielle contre la SCH. Ils réclament des indemnisations, tandis que des experts indépendants demandent une enquête approfondie sur l’origine de cette dégradation du carburant.

En attendant, les habitants des quartiers privés d’eau à Moroni doivent s’adapter à une situation critique, sans garantie d’un retour rapide à la normale.

Ce scandale soulève une question majeure : combien de temps la SCH pourra-t-elle encore nier l’évidence, alors que l’un des moteurs clés du pays vient d’être détruit par son carburant toxique ?

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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