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L’AFD répond à Estelle Youssoufa : « Si les Comores vont mieux, tout le monde ira mieux »

 

Interpellée sur l’impact réel des investissements français dans la région, notamment par la députée mahoraise Estelle Youssoufa, l’Agence française de développement (AFD) défend sa stratégie et rappelle l’importance de soutenir le développement économique des pays voisins. Selon ses responsables, l’action de la France s’inscrit dans une logique régionale portée notamment par le Quai d’Orsay : « Si les Comores vont mieux, tout le monde ira mieux. »

Les financements doivent être complétés par la Banque africaine de développement, la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement et la Banque islamique de développement.

Concernant le plan de développement France–Comores lancé en 2019, Rémy Rioux, directeur général de l’AFD, reconnaît les difficultés de mise en œuvre. « Ce n’est pas facile aux Comores. Les maîtrises d’ouvrages sont très très faibles, c’est un des pays les plus pauvres du monde », souligne-t-il. Il insiste également sur le manque de confiance des populations envers les institutions : « On travaille dans des pays où les gens n’ont plus confiance dans l’État. Il ne suffit pas de construire une école pour que spontanément les familles y mettent leurs enfants. »

L’AFD indique par ailleurs qu’elle accompagne aussi Mayotte sur plusieurs enjeux essentiels tels que les déchets, le transport, l’eau ou la santé. « On est très attentif et ambitieux pour Mayotte. On y a augmenté nos financements. On est sur plus de 100 millions d’euros par an (sous forme de prêts) », précise Rémy Rioux.

Ainsi, face aux critiques relayées par Estelle Youssoufa, l’agence affirme que son action vise à la fois à renforcer les infrastructures à Mayotte et à stabiliser les Comores, dans l’idée que l’amélioration des conditions de vie dans la région constitue un levier essentiel pour réduire les tensions migratoires.

ANTUF Chaharane

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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