Les jeunes moheliens qui soutiennent la politique du président Azali s’étaient réunis en assemblée générale qui devait normalement se tenir en janvier mais la deuxième vague du Coronavirus ne l’avait pas permise. Il s’agit là de faire le bilan des activités du mouvement et se rappeler des réalisations faites par le régime de « l’émergence ».
C’est à la salle multifonctionnelle de Fomboni que les jeunes du mouvement JMPE (Jeunesse Mohelienne pour l’Emergence 2030) se sont donné rendez-vous dans la journée de samedi dernier pour faire le bilan de l’année 2020 et valider le plan d’action de cette année 2021. C’était l’occasion pour ces jeunes Azalistes de faire une présentation des projets en cours sur Mohéli notamment l’assainissement de la ville de Fomboni, l’aménagement du port de Bangoma, ainsi que le processus de finition des citernes du dépôt des hydrocarbures de Hoani. La question de la régularité des salaires des agents de l’État ainsi que les avancements opérés lors du dernier paiement sont cités par ces jeunes comme étant parmi les réalisations du régime et dont le mouvement se glorifie.
Au sujet de la covid-19, ces jeunes en ont profité pour remercier les efforts du gouvernement, des associations villageoises, de la diaspora mais surtout des médecins pour leur dévouement à la lutte contre la pandémie. Le JMPE n’a pas manqué de louer les efforts du gouvernorat de Mohéli, du corps militaire, du croissant rouge comorien et de la sécurité civile pour leur engagement dans cette lutte.
Madi Bouchrane, le président de ce mouvement a montré lors de son allocution l’importance de renforcer leur collaboration avec le gouvernement de l’Union, le gouvernorat de Mohéli ainsi que la coordination en charge de l’action gouvernementale à Mohéli et avec CRC le parti au pouvoir pour accompagner l’émergence prônée par le chef de l’Etat.
Des nouveaux membres préfectoraux ont été désignés à cette occasion pour assurer la gestion du mouvement dans chaque préfecture et commune. « Chaque gouvernement a sa jeunesse qui le soutient partout dans le monde. Donc nous sommes fiers de nôtre choix et redoublerons nos efforts pour que d’ici 2030 les Comores soient un pays émergent inchallah » précise le président de l’association qui est en même temps chargé des relations publiques du mouvement. Quant à la question du chômage des jeunes, les responsables de cette structure nourrissent l’espoir que beaucoup de projets vont démarrer après la crise de la covid-19.
Riwad / LGDC
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