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Kaniza Halidi, victime de violences conjugales, perd ses jumeaux

L’affaire Kaniza Halidi bouleverse les Comoriens. Cette mère de cinq enfants, vivant à Miringoni avec son mari Saïd Bacar, a perdu ses jumeaux à la suite de violences présumées. Son époux, connu pour son comportement violent, est au centre des accusations. Malgré la gravité des faits, il circule librement, tandis que Kaniza a été contrainte de quitter Mohéli pour Anjouan, où sa famille l’a recueillie.

Selon plusieurs sources, Kaniza Halidi, enceinte de deux mois, aurait été rouée de coups par son mari, entraînant la perte de ses bébés. Sa famille, inquiète pour sa sécurité, l’a « évacuée pour traitement » avant même qu’elle ne puisse témoigner auprès des autorités. De plus, deux gendarmes seraient impliqués dans les violences qu’elle a subies lors de son interpellation. Malgré ces éléments, aucune arrestation n’a encore eu lieu.

Cette affaire dépasse la seule question des violences conjugales. Une somme de 500 000 francs comoriens, que Kaniza détenait et que son mari convoitait, est également en jeu. Sa famille à Anjouan assure que cet argent lui appartient, renforçant ainsi les tensions autour de ce drame.

Après avoir été conduite de force à la brigade puis présentée devant le cadi, Kaniza a été transférée à l’hôpital. Les examens médicaux ont confirmé qu’elle était enceinte de jumeaux et qu’elle les avait perdus suite aux violences. À peine sortie de l’hôpital, elle a été envoyée à Anjouan sans avoir eu l’occasion de témoigner.

Le procureur de la République, Djanfar Mouhoudhoir, a ordonné une enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire et établir les responsabilités, y compris celles des deux gendarmes impliqués. Par ailleurs, le service d’écoute en partenariat avec la direction du genre suit de près ce dossier, afin que justice soit rendue à Kaniza Halidi.


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En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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