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Justice et sûreté de l’Etat : Quatre dossiers connaitront leur dénouement en décembre

Les auteurs présumés de «l’attentat aux clous» de février dernier sur la piste de l’aéroport de Mwali, ceux impliqués dans l’amputation de la main du gendarme Ali Radjabou, le 30 juillet dernier (jour du référendum constitutionnel) à Moroni, ainsi que les personnes accusées d’avoir pris part au «complot contre l’autorité de l’Etat» en août, seront jugés «dans la première décade du mois de décembre prochain». L’annonce a été faite le vendredi dernier, devant des journalistes à Ndzuani, par le ministre de la Justice, Mohamed Housseini Djamalillaïli. Il a également annoncé que l’affaire relative à la tentative d’assassinat de l’ancien vice-président Moustadroine Abdou (fusillade de la nuit du 21 juillet à Puzini) sera, quant à elle, jugée dans la deuxième décade du même mois de décembre.

Ce sont donc quatre des «six gros dossiers» du moment qui connaitront leur dénouement avant la fin de l’année, et après quelques mois d’instruction, «alors que ces genres de procédures peuvent généralement aller jusqu’à cinq ans». Les deux autres «grosses affaires» restantes sont, bien évidemment, l’insurrection armée du 15 octobre (que le ministre appelle «affaire de la médina») ainsi que l’information judiciaire ouverte dans le cadre de présumés détournements de fonds du programme national dit de la citoyenneté économique.

Deux affaires dans le cadre desquelles le gouverneur de l’île, Abdou Salami Abdou, et l’ancien président de la République, Ahmed Abdallah Sambi, ont été cités, seront, elles aussi, «jugées le plus tôt possible» mais «pas cette année», selon toujours le ministre. A l’en croire, «le président Azali ne veut pas que l’on garde des gens longtemps en détention sans jugement, et il s’est dit prêt à nous fournir les moyens pour que toutes ces affaires soient jugées le plus tôt possible».

Sardou Moussa / Alwatwan

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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