
L’ex-président des Comores, Sambi, emprisonné depuis cinq ans, a vu ses partisans sur l’île d’Anjouan se voir interdire d’organiser une prière pour sa libération, entraînant l’emprisonnement de certains organisateurs pendant deux jours. Cette décision du gouvernement Azali a suscité des sentiments de séparatisme parmi les Anjouanais, car elle a été perçue comme discriminatoire, surtout parce que l’opposition à la Grande Comore a été autorisée à organiser sa propre prière. Cette incohérence dans l’application des règles alimente les ressentiments, ce qui menace l’unité nationale. Même sous un régime dictatorial, il est important d’appliquer les règles de manière équitable pour éviter de créer des discriminations basées sur des origines spécifiques. En empêchant une partie de la population de célébrer un anniversaire et de prier, tout en autorisant une autre partie à le faire, le gouvernement crée de la discrimination et mine l’unité nationale.
Said Hassan Oumouri .
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