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Incapacité de l’État comorien à payer les salaires de janvier, y compris ceux des militaires: la campagne électorale en cause?

 

Les Comores se retrouvent dans une situation préoccupante suite à des retards significatifs dans le paiement des salaires des fonctionnaires pour le mois de janvier, une situation inhabituelle qui soulève des questions quant à la gestion budgétaire de l’État. Traditionnellement, les salaires sont versés entre le 30 du mois et le 3 du mois suivant, avec les militaires recevant généralement leur paie le 30. Cependant, jusqu’à présent, ces paiements n’ont pas été effectués.

Cette situation ne concerne pas uniquement les salaires mais aussi d’autres avantages, tels que la distribution de tickets d’essence pour les cadres, qui est également en retard. Normalement distribués le 25 de chaque mois, ces tickets n’ont pas été fournis en janvier, suscitant des interrogations sur les priorités budgétaires de l’État.

L’audit réalisé par le Fonds Monétaire International (FMI) a mis en lumière ces problèmes, épinglant les Comores pour une gestion chaotique du budget de l’État. Cette situation intervient dans un contexte post-électoral, où les fonds auraient pu être réaffectés à la campagne et aux célébrations de victoire, au détriment des obligations financières régulières de l’État, telles que le paiement des salaires des fonctionnaires.

Cet état de fait pose des questions cruciales sur la durabilité financière et la gouvernance aux Comores, alors que le pays cherche à naviguer dans une période politiquement chargée. La mise en lumière de ces problèmes par le FMI appelle à une réflexion profonde sur les pratiques de gestion budgétaire et souligne la nécessité d’une transparence accrue et d’une meilleure allocation des ressources pour garantir que les besoins fondamentaux, tels que le paiement des salaires, soient prioritaires dans l’utilisation des fonds publics.

Saïd Hassan Oumouri

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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