Écoutez en direct
En ce moment

Id-el-fitr à Mbeni : Deux sermons différents en présence du vice-président Mamadou

Vendredi et samedi dernier, deux prêches aux antipodes, l’un de l’autre à Mbéni, en présence du vice-président Mohamed Ali Soilihi alias Mamadou. Si l’un des deux prêcheurs a reconnu des efforts du vice-président, l’autre n’a pas vu les choses ainsi. « Même le jour d’l’îde, nous n’avons toujours pas droit à l’électricité », a dit le prêcheur dans cette ville d’origine de Mamadou.

image
Idi

Lors de la célébration de l’id-el-fitre, samedi dernier à M’béni, le prêcheur a termine son sermon en interpelant le gouvernement comorien sur ce que la population attendait de lui. « Les citoyens attendaient plus de vous. Même la nuit de l’id-el-fitre, la population n’a même pas eu droit à l’électricité », a fait observer Mohamed Charbini M. Youssouf, le prêcheur, invitant les dirigeants comoriens à se préparer à répondre à dieu, le jour du jugement dernier.

Ce sermon, bien apprécié par toute la ville, était en contraste avec celui de la veille, vendredi, qui a loué des efforts du gouvernement comorien qui, a-t-il rappelé, a payé deux mois de salaires non payés.
« C’est un gouvernement d’excellence que les Comores n’ont jamais connu », a dit le prêcheur Mohamed Nour Abdoulbak, l’imam du jour.

Il a reconnu, néanmoins, le problème d’électricité qui, selon lui, est la seule tache qui salit l’action d’Ikililou et Mohamd Ali Soilih. Une révélation sera faite par l’imam : « Mohamed Ali Soilih, ne mange pas, ne dort pas, ne se repose afin de trouver une solution ». Un sermon bien acclamé par les sympathisants de Mamadou mais qui aura alimenté la chronique dans la ville après la grande prière de vendredi.
« Ce sont des propos qui nous interpellent tous sur nos responsabilités d’aujourd’hui et de demain », a répondu le vice-président, samedi, aux médias locaux.

Sur une place publique de la ville, le prêcheur de vendredi a été critiqué pour n’avoir pas mentionné que si deux mois avaient été payés l’un après l’autre, c’est à la suite des huées dont a été victime récemment Ikililou Dhoinine à la Al Qasmi à Moroni. Il lui est reproché aussi d’avoir passé sous silence le problème d’électricité même pendant le mois de ramadan.
Ibnou M Abdou /LGDC

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

Soyez le premier à réagir

Réagissez à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


error: Content is protected !!