
L’ancien ministre des affaires étrangères des Comores, Dhoihir Dhoulkamal, est visé par un mandat de recherche internationale dans une affaire de fraude aux prestations sociales. Avec son épouse, il est soupçonné d’avoir perçu indûment 251 000 euros de la caisse d’allocations familiales et de la caisse générale de sécurité sociale de La Réunion entre 2015 et 2022.
L’enquête préliminaire, ouverte en novembre 2020 par le parquet de Saint-Denis, n’a jamais pu aboutir à leur audition. Jusqu’au 9 juillet 2024, Dhoihir Dhoulkamal bénéficiait de l’immunité diplomatique, qui le protégeait de toute garde à vue. Mais après son éviction lors du remaniement gouvernemental du président Azali Assoumani, plus rien ne s’oppose à son audition.
Le problème ? Il est introuvable. « Nous ne savons pas où il se trouve, ni comment le contacter », a déclaré la procureure de Saint-Denis, Véronique Denizot, citée par Le Monde. Les autorités françaises poursuivent leurs recherches, mais le dossier pourrait prendre une tournure diplomatique sensible.
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