Les choses se compliquent pour le jeune chanteur MHD. Des preuves compromettants viennent d’être révélés par le journal Le Parisien relativement à l’enquête sur la mort de Loïc Kamtchouang. Des révélations de l’enquête laissent à croire que le chanteur MHD aurait porté le coup mortel au jeune camerounais.
Selon le quotidien, Loïc Kamtchouang, un jeune camerounais du quartier âgé de 23 ans, est le seul encore sur la chaussée. Il est percuté à vive allure par l’avant-gauche d’une berline noire. Débute alors un véritable supplice : projeté au sol, il est frappé à coups de poing et poignardé. Un homme enjambe son corps inerte et s’acharne sur lui, avant qu’un complice ne le tire vers le trottoir pour lui asséner un ultime coup de pied au visage. Loïc K. décède à l’arrivée des sapeurs-pompiers à 3h34. L’autopsie révèle des contusions ainsi que 22 plaies par arme blanche, dont une mortelle à la cuisse gauche.
L’implication de MHD confirmée
Après six mois d’enquête, Mohamed Sylla, dit MHD, un artiste de 24 ans ayant dans les environs, a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué. Quatre autres personnes sont poursuivies à des degrés divers. Mais les investigations dont a pris connaissance le journal le Parisien montrent que les assaillants étaient dix au total : sept à pied, trois dans la voiture. La berline appartient au rappeur, comme l’a confirmé la découverte, dans l’habitacle, de documents de voyage pour la Guinée ainsi qu’un cahier de 89 pages intitulé « MHD, histoire d’enfances irrégulières ».
Des preuves accablantes
Grâce à une vidéo amateur et celle d’un restaurant voisin, les policiers ont positionné chacun des agresseurs, la plupart encapuchonnés, en leur adjoignant une lettre. MHD est soupçonné d’être l’individu D : celui qui descend de la voiture, qui frappe Loïc Kamtchouang à la tête puis s’enfuit à pied après avoir tenté de rentrer dans le véhicule déjà rempli par six complices.
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