La gendarmerie nationale affirme avoir interpellé 12 personnes dans l’affaire des coupeurs de route qui a défrayé la chronique ces derniers jours. C’est le chef d’escadron Djanfar Ousseine, commandant du groupement de Ngazidja qui a fait l’annonce. Selon lui, la gendarmerie va toujours travailler jusqu’à mettre fin à ces actes qui menacent la sécurité publique.
Ces derniers jours, des individus cagoulés sèment la terreur dans la capitale et ses environs. On les appelle les « coupeurs de routes », comme ceux qui sévissent à Mayotte depuis quelques années. Ils prennent ton argent ou bien te tabasse si tu n’en as pas. Leur opération débute aux environs de 1 heure à 2 heures du matin. Et cette semaine, la gendarmerie a réussi à interpeller 12 individus dont des jeunes âgés entre 18 ans et 30 ans. Deux d’entre eux sont placés en détention et les autres en garde vue. Et selon le commandant du groupement de la gendarmerie de Ngazidja, l’enquête se poursuit afin de mettre fin à ces actes qui menacent la sécurité publique. « Ce sont des actes abominables et inhabituelles dans notre pays. Ces malfaiteurs menacent la sécurité de personnes. Tout le monde a peur de ces bandits. Mais depuis qu’ils ont commencé leurs activités dangereuses, on a aussi immédiatement lancé leur recherche. Et nous avons interpellé 12 personnes, dont des jeunes de 18 ans à 30 ans. Deux sont en prison et les autres en garde à vue, et l’enquête se poursuit », avance Djanfar Ousseine commandant du groupement de Ngazidja.
Ce dernier explique que depuis quelques semaines, ils ont renforcé les patrouilles dans la capitale. « Nous travaillons avec toutes les institutions de la gendarmerie, la police nationale, la société même. Le gouvernement, précisément le ministre de l’intérieur a donné tous les moyens pour qu’on puisse bien travailler. C’est une question de sécurité publique, c’est indispensable. Nous allons continuer les patrouilles et les recherches jusqu’à mettre fin à ce fléau », poursuit-il. Dans les équipements des coupeurs de route saisis par la gendarmerie, on trouve des blousons en capuche, des machettes, des cagoules, des tournevis, tenaille, et autres.
L’annonce de ces arrestations raisonne comme un soulagement pour la population. C’est le cas d’Ali Youssouf, une des victimes de ce groupe de coupeurs de route. « J’ai entendu la nouvelle, mais j’attends d’abord que ça ne se reproduit pas. J’ai vécu une terrible épreuve. J’étais à deux doigts de perdre la vie. Heureusement, je dirais que ce n’était pas mon jour voilà », dit-il. Pour rappel, dans la nuit du samedi au dimanche 12 juin, Ali Youssouf a été agressé physiquement par des malfaiteurs cagoulés. Ces derniers lui ont demandé de l’argent sinon ils allaient le tuer. Heureusement, qu’il avait 39 000 FC dans sa poche, ce qui lui a sauvé la vie.
Nassuf Ben Amad / LGDC
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