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Des milliers d’enfants comoriens exclus du système scolaire: après 50 ans d’indépendance, c’est alarmant

Aux Comores, l’école reste un luxe pour des milliers d’enfants. Selon un rapport publié en 2022, la non-scolarisation frappe massivement toutes les tranches d’âge, révélant une crise éducative profonde et persistante.

Dès la petite enfance, le constat est préoccupant : plus de 34 500 enfants âgés de 3 à 5 ans, soit plus de la moitié, ne sont pas inscrits à l’école préscolaire. Cette étape cruciale pour le développement intellectuel et social est ainsi négligée, compromettant les chances de réussite future.

L’enseignement primaire, pourtant obligatoire, est lui aussi marqué par l’exclusion : 17 726 enfants de 6 à 11 ans sont laissés sur le bord du chemin, soit 14 % de cette tranche d’âge. Un chiffre qui interroge sur l’efficacité des politiques publiques en matière d’accès à l’éducation.

Chez les adolescents, la situation est encore plus alarmante : 16 872 jeunes de 12 à 15 ans ne fréquentent pas l’école. Le taux de non-scolarisation est particulièrement élevé chez les garçons (27 %), contre 20 % pour les filles, avec une moyenne nationale de 23 %.

Les conséquences sont lourdes. Beaucoup de garçons abandonnent les bancs de l’école pour vendre au marché ou travailler dans des garages. Le travail précoce, nourri par l’exclusion scolaire, enferme les familles dans la pauvreté et prive la jeunesse d’opportunités durables.

IBM

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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