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Dégâts importants et évacuations suite aux inondations dans l’archipel des Comores.

 

Depuis le 26 avril, des intempéries sévères frappent l’archipel des Comores, causant des dommages matériels conséquents et laissant des centaines de personnes sans abri.

Sur l’île de Ngazidja, dans la région de Bangwa Hambu, 36 maisons ont été détruites suite à l’inondation d’une rivière habituellement asséchée. Les autorités rapportent que 163 personnes ont été évacuées des zones à risque par la Sécurité Civile, sous la direction du Colonel Soilihi Abdallah Rafick.

Bien que les évacuations aient été réalisées, 48 heures après le début des intempéries, il n’y avait toujours pas de structures spécifiques mises en place par les autorités pour héberger les évacués, qui ont dû trouver refuge chez d’autres résidents.

Le ministre de l’Intérieur, Fakridinne Mahamoud, et le Chargé de la Défense, Youssou Mohamed Belou, se sont rendus sur les lieux, promettant des matelas et une aide matérielle de la part de l’État.

L’île de Moheli a également subi des dommages, avec plusieurs maisons inondées dans la localité de Bwangoma. Le mur d’enceinte du Lycée de Fomboni a été détruit par les eaux, et les urgences du Centre Hospitalier du chef-lieu ont été envahies par les flots.

À Anjouan, en particulier dans la région de Shissiwani, des routes sont devenues impraticables à la suite d’éboulements, de glissements de terrain et de chutes d’arbres. Un grave accident impliquant un minibus a également été signalé, le véhicule ayant terminé sa course dans un ravin.

Au 27 avril, la situation reste critique à travers l’archipel, les torrents d’eau continuant de causer des dégâts, particulièrement à Bangwa-Hambu.

ANTUF Chaharane

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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