Défaillance de paiement des cotisations, des Comores au Nations Unies.

 

L’Article 19 de la Charte des Nations Unies stipule clairement qu’un État Membre en retard dans le paiement de sa contribution aux dépenses de l’Organisation se voit privé de son droit de vote à l’Assemblée générale, si le montant des arriérés est égal ou supérieur à la contribution due pour les deux années complètes précédentes. Toutefois, l’Assemblée générale peut lever cette interdiction si elle juge que la défaillance est due à des circonstances indépendantes de la volonté de l’État concerné.

Au 31 août 2023, un document officiel des Nations Unies (document A/78/336) révèle que quatre États Membres sont en délicatesse avec cette disposition. Il s’agit des Comores, de Sao Tomé-et-Principe, de la Somalie et du Venezuela (République bolivarienne du). Ces nations sont donc en retard dans le paiement de leurs contributions, ce qui les place dans une position délicate vis-à-vis de l’Article 19 de la Charte des Nations Unies.

Cette situation non seulement met en lumière les défis financiers auxquels ces États sont confrontés, mais elle soulève également des questions sur l’impact de ces défaillances sur leur représentation et leur participation aux décisions cruciales prises au sein de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Yhoulam Athoumani, dans une déclaration séparée, souligne l’importance de la représentation internationale et comment un mauvais leadership peut ternir l’image d’un pays sur la scène internationale. Il suggère implicitement que la responsabilité de maintenir les engagements financiers envers des organisations internationales telles que l’ONU incombe en grande partie aux dirigeants des États membres.

Pour plus d’informations sur les contributions des États Membres et les implications de ces retards de paiement, le document recommande de visiter le site du Comité des contributions des Nations Unies.

Cette situation met en exergue l’importance de la responsabilité financière et de la bonne gouvernance, non seulement pour le fonctionnement interne des États, mais aussi pour maintenir une stature respectable sur la scène internationale.

ANTUF Chaharane