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Dans un audio, le candidat de Juwa affirme inutilité des élections et préconise de faire comme Azali

 

 

Un enregistrement audio a récemment fait surface, jetant un éclairage inédit sur les convictions profondes de Salim issa Abdillah, le candidat victorieux des primaires du parti Juwa. Dans ce message vocal qui semble avoir été enregistré lors d’une discussion en ligne, peut-être sur une plateforme telle que WhatsApp, Abdillah s’exprime de manière crue et sans détour sur le processus électoral de son pays.

« Je n’ai jamais pris la parole au sein de ce groupe auparavant », commence-t-il, « mais aujourd’hui, je ressens le besoin impérieux de partager mes pensées sur les élections, sur ma position, qui n’a jamais changé et que j’ai toujours affirmée publiquement, jamais en privé. »

Abdillah poursuit en remettant en question la légitimité même des élections, arguant que, quelle que soit la participation ou non, le résultat final restera inchangé. « Les boîtes de vote ne servent à rien. Nous avons vu à maintes reprises les partis d’opposition s’accorder avec ceux au pouvoir pour exiger des conditions d’élections libres et sécurisées, mais ces conditions n’ont jamais été respectées. »

Il cite l’exemple récurrent d’Azali Assoumani, l’actuel président des Comores, qui, selon lui, a toujours trouvé le moyen de conserver le pouvoir, que ce soit par des coups d’État, des manipulations ou des fraudes électorales. « Pourquoi ne pas faire comme lui ? » s’interroge Abdillah, suggérant ainsi que des méthodes plus radicales et contestables pourraient être nécessaires pour accéder au pouvoir.

L’audio révèle un Abdillah déterminé, prêt à remettre en question le statu quo et à encourager ses camarades de parti à envisager d’autres voies, peut-être moins conventionnelles, pour atteindre leurs objectifs politiques.

Mais cette prise de position radicale soulève de nombreuses questions. Pourquoi ce revirement soudain de la part d’un homme qui a finalement choisi de se présenter aux élections, en dépit de ses doutes quant à leur intégrité ? Quels événements ou réflexions ont pu conduire à ce changement d’attitude ?

Ces interrogations restent, pour l’heure, sans réponse. Ce qui est certain, c’est que cette révélation risque de bouleverser le paysage politique comorien et de laisser une empreinte indélébile sur les élections présidentielles de 2024.

ANTUF Chaharane

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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