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Comores : Qui va payer les 395 000€ pour les travaux du stade de Malouzini ?

 

Le stade de Malouzini aux Comores, qui fait l’objet d’importants travaux de rénovation pour un montant de 395 000 euros, ne sera pas prêt avant le mois de mars. Cette rénovation, réalisée par une entreprise française, vise principalement la réfection de la pelouse pour répondre aux standards exigés par la Confédération Africaine de Football (CAF).

Le stade, situé près de Moroni, la capitale des Comores, ne pourra donc pas accueillir le match opposant les Comores à Madagascar, prévu le 18 novembre dans le cadre des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025. En septembre dernier, une inspection de la CAF avait révélé que les travaux précédemment réalisés, notamment sur la pelouse pour un coût d’environ 40 000 euros, étaient insuffisants pour homologuer le stade. Ainsi, les Cœlacanthes devront continuer à jouer leurs matchs à domicile sur terrain neutre, avec un déplacement prévu au Maroc pour leur rencontre face aux Malgaches.

Pour remédier à cette situation, la Fédération de Football des Comores (FFC) a fait appel à Grégori International, une société spécialisée dans la rénovation de terrains gazonnés, basée à Saint-Jory, en Haute-Garonne. Cette même entreprise a récemment œuvré en République Démocratique du Congo pour les Jeux de la Francophonie.

Le coût des travaux, estimé à 395 000 euros, sera entièrement pris en charge par l’État comorien, la FFC ne disposant pas des fonds nécessaires. Ces rénovations devraient être achevées en février, permettant ainsi une nouvelle inspection de la CAF en vue d’une éventuelle homologation, juste à temps pour les matchs de qualification de la Coupe du Monde 2026 prévus en mars.

L’enjeu est crucial pour la Fédération comorienne qui espère que ces investissements permettront enfin à l’équipe nationale de jouer sur son propre terrain, mettant fin à des déplacements coûteux et à l’exil forcé de ses joueurs.

Saïd Hassan Oumouri

 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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