Le Front Commun des Forces vives contre la Dictature et pour la Tournante de 2021 à Ndzouani, et de 2026 à Mwali rejette vigoureusement la démarche initiée par un groupuscule politique d’un dialogue avec le pouvoir dictatorial du colonel Assoumani Azali.
Dialoguer avec le putschiste Assoumani Azali serait reconnaître la légitimité d’un homme qui s’est hissé à la tête de notre pays suite à un coup d’Etat électoral et qui depuis cette forfaiture a par ses mains fait couler le sang de plusieurs comoriens, embastillé ou forcé à l’exil de nombreuses personnalités politiques, détruit nos institutions, procédé avec ses milices, à des arrestations brutales et arbitraires de citoyens qui font pour leur grande majorité l’objet de sévices et de tortures avérés, crimes qui ne donnent jamais lieu ni à enquête ni à jugement et ce grâce à la complicité d’une justice aux ordres.
Le Front Commun n’a jamais envisagé un seul instant de prendre part à un quelconque dialogue inter-comorien avec l’autorité de fait aux mains du putschiste multirécidiviste. Il invite la Communauté Internationale, en tant que partenaire et garante de l’Accord cadre de Réconciliation nationale, fondement du Nouvel Ensemble Comorien, notamment l’Union Africaine et l’Organisation Internationale de la Francophonie, co-signataires, à œuvrer avec notre peuple, pour le respect dudit Accord signé le 17 février 2001.
La seule alternative que le Front Commun des Forces Vives considère est que le Colonel Assoumani Azali quitte le fauteuil présidentiel à la date butoir du 26 mai 2021.
Nous, Front Commun des Forces Vives Comoriennes (de l’intérieur et sa branche extérieure) réaffirmons notre ferme détermination à en finir par tous les moyens conventionnels avec ce pouvoir sanguinaire et illégal pour restaurer l’ordre constitutionnel et ainsi sauver l’unité nationale de notre cher pays.
Moroni, le 28 avril 2021
COMMISSION DE COMMUNICATION
UNE REPONSE COHERENTE. Vis à vis de la dictature Azaliènne, cette réponse est conforme. Au delà de la brutalité qui caractérise son régime autoritaire, criminelle, oppresseur et sadique, Azali est un homme sans parole et animé d’un manque de respect sans commune mesure. Comment discuter avec un homme dont on sait que ses engagements ne seront qu’illusion?