
L’ancien conseiller diplomatique du chef de l’État, Hamada Madi Boléro, a réagi pour la première fois à sa condamnation dans l’affaire opposant l’activiste Nourdine Mparti, alias Bachar, à plusieurs personnalités publiques. Dans un communiqué rendu public mardi, l’ex-secrétaire général de la Commission de l’océan Indien affirme « prendre acte avec gravité » de la décision rendue par le tribunal correctionnel de Moroni, tout en exprimant « ses réserves quant aux motivations » ayant conduit à ce verdict.
Boléro, qui n’était pas présent lors de l’audience, a été condamné à sept mois de prison avec sursis pour « complicité dans des faits d’atteinte à l’honneur et de dénonciation calomnieuse », comme l’avait requis le ministère public. Il faisait partie d’un groupe de 17 prévenus, parmi lesquels le consul général des Comores à Laâyoune, Said Omar Said Hassan, relaxé au bénéfice du doute. « L’opinion reste dans l’incompréhension quant aux motivations sur la base desquelles elle [la décision] a été construite », a ajouté Boléro.
Le principal accusé, Nourdine Mparti, déjà condamné en juin à cinq ans de prison pour cyberharcèlement, a écopé d’une nouvelle peine de cinq ans de réclusion, assortie d’un million de francs de dommages et intérêts, pour diffamation via les réseaux sociaux. Plusieurs coaccusés ont également été sanctionnés, à l’image du capitaine Rafik Aboubacar et d’Ahmed Abdou, alias Hadji Soifeine, condamnés chacun à sept mois avec sursis.
IBM
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