Plus de 12 000 candidats on débuté ce matin les épreuves du BAC avec en premier la Philosophie, pour la plupart des séries. Des incidents ont eu lieu à Ngazidja notamment à Mbadjini où des élèves et les intrus qui tentaient de les aides sont arrêtés par la gendarmerie nationale.
Tous les élèves des toutes séries (8) que comporte l’enseignement national, ont planché ce matin sur l’incontournable épreuve de philosophie du baccalauréat, excepté les séries techniques STI (industrielle) et STC (construction) qui ont planché respectivement sur la technologie et résistance des matériaux (RDM). Les épreuves se déroulaient simultanément dans les trois îles.
A Ngazidja, avec ses 35 centres dont 17 uniquement à Moroni, quelques absences ont été enregistrées notamment dans le sous-centre de l’école Application de Moroni où 16 élèves ne s’étaient pas présentés, selon la responsable du secrétariat Echata Mohmaed Daroueche. Quand aux retardataires, ils n’étaient pas tolérés. Aux lycées Said Mohamed Cheikh des élèves s’étaient présenté 30 minutes voire une heure de temps après l’appel des candidats qui se fait à 7h00. « On ne les pas laissé entrer.
Mais tout n’est pas perdu pour eux, ils pourront suivre les autres matières », fait savoir l’adjoint chef de centre de Moroni Madi Ali Said. Quant à leur nombre, l’adjoint chef du centre est incapable de nous le fournir mais d’après certains parents qui étaient devant le portail du lycée, attendant leurs enfants en plein examen, ils étaient environ une vingtaine à en faire les frais.
Dans le Mbadjini, un scénario chinois s’était produit. De source officielle, des intrus avaient réussi à s’infiltrer parmi les candidats après avoir falsifié les cartes de convocations de certains élèves avec qui ils travaillaient de mèche, en remplaçant leurs photos sur la carte de convocation, sans laquelle l’accès dans la salle est refusé.
La gendarmerie qui aurait découvert le pot aux roses a arrêté les faux et les vrais candidats. Ils seraient trois à être pris dans le filet, le quatrième a réussi à prendre la poudre d’escampette, toujours de source officielle. Leur sort ne nous a pas été communiqué. Rappelons que pendant la session de l’année dernière des fraudes massives avaient eu lieu. Des fuites des sujets de la part des responsables d’examen, aussi. Même après les épreuves, des élèves étaient insérés dans la base des donnés des résultats, moyennant une somme d’argent.
Le directeur de l’office nationale des examens et concours (ONEC) a été suspendu de son poste le 4 juillet (2015) par le ministre de l’éducation, ayant été lourdement soupçonné d’avoir participé aux fraudes. Pour cette année, en tout cas hier qui représente la première journée de la session, on a constaté qu’il n’y a pas eu fuite de sujets.
« C’est parmi les mesures que nous avons prises par rapport aux sessions précédentes », rassure Mohamed Toihir, l’actuel patron de l’ONEC, qui appelle à chaque responsable impliqué dans l’examen à garder le secret professionnel au nom de la responsabilité morale qui incombe à chacun. Ce lundi matin, les élèves traitent le Français ceux de la série A2 qui ont Arabe, tandis que demain ça sera les Mathematiques. Les épreuves écrites prendront fin le dimanche prochain selon le calendrier.
Toufé Maecha
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