Depuis hier soir, le mouvement des frondeurs de l’aéroport des Comores a connu un nouveau rebondissement avec l’arrestation de Wallance, l’un de leurs leaders. Ce matin, sept autres personnes ont été convoquées à la gendarmerie pour être entendues dans le cadre de cette affaire.
Le mouvement de protestation du personnel de l’aéroport des Comores, qui a débuté ce vendredi 17 mars, a été marqué par une manifestation pacifique organisée pour demander le départ du directeur général de l’aéroport, surnommé Poutine. Ce dernier est accusé par les employés de créer un climat de terreur au sein de l’aéroport et de bafouer leurs droits.
Maamoune Chakira, qui occupe ce poste depuis plus de six mois, est en effet soupçonné de pratiquer un management toxique en sanctionnant à tour de bras les employés qui osent s’opposer à lui. Ces méthodes ont suscité une forte colère chez le personnel, qui exige aujourd’hui son départ.
L’arrestation de Wallance et les convocations des sept autres personnes sont un nouvel épisode de cette lutte qui oppose les employés de l’aéroport à leur direction. Les frondeurs ont promis de poursuivre leur mobilisation jusqu’à ce que leurs revendications soient entendues.
Dans ce contexte, la question qui se pose est de savoir si le mouvement de protestation va se radicaliser ou s’apaiser dans les prochains jours. En tout cas, il est évident que le personnel de l’aéroport des Comores est déterminé à faire entendre sa voix et à obtenir satisfaction. Affaire à suivre.
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