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Ankiba : il crée une application qu’on peut utiliser sans Internet et qui t’aide à mieux gérer tes finances

 

Aux Comores, un jeune informaticien du nom de Mohamed Irsoid a développé une application qui pourrait bien changer la manière dont nous gérons notre argent. Son nom : Ankiba.
Simple, intuitive et surtout utilisable sans connexion Internet, Ankiba permet à chacun de suivre ses dépenses, de planifier son budget et de mieux organiser ses finances personnelles, même dans les zones où la connexion est limitée.

C’est une innovation comorienne qui montre que la technologie locale peut répondre aux besoins locaux. Ankiba n’est pas une copie d’un modèle étranger : elle a été pensée à partir de la réalité comorienne, avec nos habitudes et nos contraintes.

Mais pour que ce type d’initiative prenne toute son ampleur, l’État doit jouer un rôle d’accompagnateur. Trop souvent, les jeunes innovateurs travaillent seuls, sans soutien financier ni institutionnel. Et pourtant, ce sont eux qui détiennent les clés de solutions adaptées et durables.

Il est temps que la commande publique s’ouvre à ces talents. Plutôt que d’importer des logiciels coûteux ou inadaptés, pourquoi ne pas utiliser des applications conçues ici, par des Comoriens, pour des Comoriens ?
L’État pourrait mettre en place un dispositif pour :

– repérer les innovations locales prometteuses ;
– les tester dans les services publics ;
– et, si elles sont efficaces, les adopter officiellement.

Ce serait une façon de soutenir l’économie numérique nationale, de créer de l’emploi et d’envoyer un signal fort : nos jeunes peuvent être les artisans du progrès du pays.

Ankiba n’est pas seulement une application : c’est le symbole d’une génération qui invente, qui croit en ses idées et qui veut voir son pays avancer grâce à l’innovation. Soutenir ces jeunes, c’est miser sur l’intelligence locale et la souveraineté numérique.
Et si demain, chaque citoyen comorien gérait ses finances avec Ankiba, ce serait aussi une victoire collective de tout un pays.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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