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Anjouan, initialement épargnée, fait désormais face à une aggravation de l’épidémie de choléra.

Hôpital de Hombo lundi soir. Quasi désertée par les blouses blanches

 

L’île d’Anjouan, qui avait été relativement épargnée au début de l’épidémie de choléra aux Comores, voit aujourd’hui sa situation se détériorer. Le dernier bilan du jeudi 14 mars 2024 fait état de 22 cas testés positifs et de 48 patients nécessitant des soins intensifs au centre de traitement de choléra au CTC Hombo. 

L’archipel des Comores fait face à une épidémie de choléra. L’épidémie connaît une nouvelle poussée. Les derniers chiffres révèlent une situation préoccupante .

Les premiers cas détectés début février 2024 provenaient d’un navire en provenance de Tanzanie, annonçant le début d’une lutte contre la propagation du choléra dans l’archipel. L’effort national, coordonné par la ministre de la Santé Loub Yacout Zaidou, a rapidement pris forme avec la mise en place d’un dispositif d’urgence, réévalué au quotidien pour optimiser la gestion de cette crise sanitaire.

Malgré ces efforts, l’épidémie a continué de se propager, entraînant des décès, majoritairement chez des enfants, et la confirmation de plusieurs dizaines de cas à travers les îles. Les autorités sanitaires restent mobilisées pour contenir cette épidémie, et les soins prodigués au CTC Hombo sont cruciaux pour le rétablissement des patients.

La question de l’eau potable et de l’hygiène demeure centrale, les habitants exprimant des inquiétudes face à la pénurie d’eau, un facteur de risque majeur pour la diffusion du choléra. L’accès à l’eau propre est une urgence qui se reflète dans les mesures prises tant au niveau local qu’à celui des transports maritimes, ces derniers étant surveillés de près pour éviter d’autres introductions du pathogène.

Avec la solidarité régionale et l’aide internationale, l’Union des Comores espère surmonter cette crise. Cependant, l’urgence est de taille, et chaque nouvelle donnée est un rappel de la vigilance nécessaire pour protéger la population et empêcher le choléra de gagner du terrain.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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