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Agression d’un avocat par des militaires : le Barreau de Moroni s’indigne et dénonce une dérive inquiétante

Le Barreau de Moroni a vivement réagi après l’agression de l’un de ses membres, Me Moncef Said Ibrahim, survenue le samedi 18 octobre 2025 aux abords de l’ORTC. Selon le communiqué officiel, l’avocat circulait en direction de Moroni lorsqu’il a été interpellé par un groupe d’environ trente militaires en tenue de sport, engagés dans un exercice de course en sens inverse sur la voie publique.

Alors qu’il tentait d’expliquer l’impossibilité de manœuvrer face aux véhicules arrivant en sens opposé, les militaires l’auraient violemment extrait de son véhicule, causant des dégâts matériels et lui proférant insultes et menaces. Le Barreau qualifie ces faits « d’une extrême gravité », incompatibles avec « le respect de la personne, de la loi et des libertés fondamentales ».

Le Conseil de l’Ordre exprime sa « pleine solidarité » à Me Moncef Said Ibrahim et salue « la dignité exemplaire » avec laquelle il a fait face à cette agression. Il rappelle également le rôle essentiel de l’avocat dans un État de droit, garant de la justice et des libertés. Le Barreau exige l’ouverture d’une enquête disciplinaire et des garanties de non-répétition de tels actes.

Au-delà de cet incident grave, plusieurs habitants de Moroni se plaignent depuis des mois des cris et des chants militaires matinaux lors des exercices de course, souvent effectués en pleine ville. Une situation jugée dérangeante et irrespectueuse du calme des riverains. Avec une pointe d’ironie, certains citoyens se demandent s’il ne serait pas plus utile que ces militaires, pleins d’énergie au lever du jour, la mettent à profit pour cultiver la terre plutôt que d’intimider les civils.

Le Barreau, pour sa part, assure qu’il restera mobilisé pour défendre la dignité de la profession et le respect des droits fondamentaux, « en toute circonstance ».

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En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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