
Aujourd’hui, le recours de Fahmi SAÏD IBRAHIM a été plaidé devant la Cour Suprême. Le délibéré est fixé à jeudi, mais à la surprise générale, un proche du candidat Idarousse, Kassim Zaki alias Zaki Ksbohé Kassim, a déjà annoncé le verdict avant même que la Cour ne se soit officiellement prononcée.
Une question brûlante se pose : la justice a-t-elle déjà rendu son verdict en coulisses ? Le président de la chambre électorale aurait-il informé Idarousse du sort réservé à Fahmi avant même la décision officielle ? Ou bien assistons-nous à une nouvelle démonstration de la mainmise de certains intérêts sur les institutions judiciaires du pays ?
Dans ce pays où l’argent fait loi, il n’est un secret pour personne qu’Idarousse ne lésine pas sur les moyens, surtout lorsqu’il s’agit d’utiliser l’argent des étrangers. L’empressement de son lieutenant à annoncer une décision qui n’a pas encore été rendue renforce les soupçons d’une justice déjà orientée. Pourquoi tant de précipitation ?
Si l’annonce prématurée du verdict par Kassim Zaki se confirme, cela signifierait que le droit et l’équité n’ont plus leur place dans ce processus électoral. Les citoyens ne méritent-ils pas une justice impartiale, à l’abri des pressions politiques et financières ?
Malgré tout, Fahmi SAÏD IBRAHIM a mené ce combat en pleine lumière, dénonçant les irrégularités et défendant l’idéal d’une justice indépendante. Si le verdict attendu jeudi devait confirmer les prédictions de l’entourage d’Idarousse, cela ne ferait que renforcer la méfiance du peuple envers ses institutions.
Reste à savoir si la Cour Suprême saura faire preuve d’indépendance, ou si elle confirmera ce qui semble être un scénario écrit d’avance. Réponse dans 48 heures.
IBM
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