L’avocat des deux inculpés dans l’affaire de déversement de clous sur le tarmac de l’aéroport de Bandar-Salam a rencontré la presse, hier 8 novembre, pour manifester ses «inquiétudes» par rapport à l’évolution de la procédure ouverte. Les inquiétudes se résument en grande partie sur la durée que prend cette affaire dont l’information judiciaire a été ouverte le 28 février. «Ce n’est que le 4 septembre dernier, sept mois après la commission des faits, que le magistrat instructeur a communiqué son ordonnance pour règlement de la procédure», regrette-t-il avant d’exprimer son amertume pour «cette longue période d’attente» qui ne prend toujours pas fin. «Depuis cette date, rien n’a été fait et nous estimons que le dossier met plus du temps au parquet pour que les réquisitions soient prises, malgré le fait que nous persistons à dire qu’il n’y a aucune charge retenue contre nos clients».
Interrogé sur cette «absence de charge» et l’éventuel transfert de cette affaire devant la Cour de sûreté de l’Etat, Me Youssouf Aticki a tenu a dire qu’il n’y a rien qui pourrait l’étonner par rapport à l’évolution de cette procédure. «Pour commencer, le dossier est passé de la gendarmerie de Mwali avant d’atterrir à la gendarmerie ici à Moroni et au parquet en passant par la Cour suprême. A Moroni, un juge d’instruction ordinaire a été désigné pour instruire l’affaire», va-t-il rappeler. «Une infraction commise à Mwali mes clients se trouvent placés en détention provisoire à la maison d’arrêt de Moroni avec des rejets systématiques de toutes les demandes de mise en liberté provisoire formulées. Si on vient nous informer que c’est auprès de cette juridiction spéciale que l’affaire sera jugée, nous ne serons pas étonnés», a déploré l’avocat.
Pour Me Youssouf Aticki, peu importe la juridiction auprès de laquelle ils seront traduits, ses clients et lui seront sereins car «ce sera des faits qui vont être jugés et j’estime que chaque juridiction est à même de dire le droit, quoique la Cour de sûreté de l’Etat est peu respectueuse des droits humains». Au terme de son intervention à la presse, Me Youssouf Aticki a insisté sur «la personnalité» de ses clients en ajoutant que le public et la juridiction se rendront compte qu’en ce jour du 19 février, «Ismaël Kassim et Hamada Almoutawakil se sont rendus à l’aéroport pour leur travail et étaient au service de leur pays».
Mm / Alwatwan


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