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A Anjouan, des salaires au compte goutte et à la tête du client

En cette période de précampagne électorale, le gouvernement avait décidé d’entamer la nouvelle année en payant les deux derniers mois de salaires de l’année écoulée (novembre- décembre). Cela ne pouvait que réjouir les fonctionnaires. C’est toujours bon pour un Président qui veut concourir à sa réélection.

Sauf que sur le terrain, rien ne se passe comme prévu. Après une semaine, certains fonctionnaires n’ont toujours pas réussi à voir la couleur de leurs dû, malgré les nombreux allers-retours aux guichets de la banque postale. L’argent manque. Il n’y en a pas pour tout le monde.

Ainsi, certains enseignants et d’autres fonctionnaires désertent leurs lieux de travail à la recherche de leurs salaires qui tombent au compte goutte.

 » Si tu nous voyait, on dirait des mendiants. Le plus triste c’est qu’à cause de cette situation, des profs et des fonctionnaires de l’administration ratent des journées de travail. Moi, je suis allée au boulot le lundi,mardi c’était férié, et tous les autres jours de la semaine, je les ai passé à la poste. Demain, je vais au boulot et mardi je serais à la poste pour avoir le mois de décembre…si j’ai de la chance », m’a confié une amie fonctionnaire.

Certains petits malins de la banque postale ont très vite décidé de monnayer leurs services contre un petit billet de 1000kmf par opération. Cela aiderait à toucher rapidement les deux mois de salaire. Les récalcitrants continueront à faire le pied de grue…

Faissoili Abdou

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

2 commentaires sur A Anjouan, des salaires au compte goutte et à la tête du client

  1. Et le gouvernement comorien a le culot de revendiquer la gestion de l’île de Mayotte alors qu’il n a même pas de quoi à assurer les salaires dans une commune de Mayotte.C’est typiquement comorien: avoir des revendications fallacieuses alors qu’ils n’ont même de quoi à nourrir ces citoyens.

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